L’Azerbaïdjan, à la recherche des plaines du Caucase.

Entrée le 05 septembre

Nous venons de faire notre pause déjeuner, juste avant d’arriver à cette frontière Géorgie / Azerbaïdjan. Les derniers villages Géorgiens ont déjà changé de style, le port du voile, des frises métalliques sur le bord des toitures, les mosquées,… Nous changeons de pays avant même d’avoir passé cette limite administrative bien droite qui ne s’est guère souciée de la façon dont était répartis les populations !!!

Nous avons du temps devant nous et heureusement ! Pour la première fois depuis le début de notre voyage, le passage à la frontière est long.

Pourtant, nous sommes sur une toute petite route et il n’y a pas beaucoup de voiture à se présenter. La sortie de la Géorgie se fait sans encombre malgré une longue attente en plein soleil. Pour l’entrée en Azerbaïdjan, c’est bien plus compliqué. Nous arrivons devant un grand portail métallique fermé, les voitures rentrent au compte goutte pour les différents contrôles. Nous tentons de passer par l’entrée piétons qui est bien évidemment trop étroite pour nos vélos, mais ce qui nous permet de passer devant les deux voitures qui attendaient.

Une fois au niveau de la douane, nous présentons au moins 5 fois nos passeports et visas avec un contrôle de chacun d’entre nous devant la caméra. Une sélection de sacoches passe aux détecteurs de métaux, puis un interrogatoire avec de nombreuses questions dont certaines posées 2 fois à Marine et à P-Yves pour vérifier que l’on donnait bien les mêmes informations.

Les enfants restent plutôt patient et nous surprenons Lola expliquer à sa petite sœur que si elle n’écoute pas bien, la police va se fâcher. Comme quoi, elles doivent ressentir la tension ambiante.

Après plus d’une heure à répondre à toutes les questions (plus curieuses que procédurières) nous découvrons les paysages de ce nouveau pays.

(pas de photo de toute cette paperasse administrative, et pour cause, interdit de dégainer l’appareil photo dans ce no man’s land !)

Nous n’avons pas d’argent local, et sommes contraint de refuser les premiers « aliments » vendus au bord de la route. Nous continuons sur 15 km sans rien et commençons à manquer d’eau pour imaginer bivouaquer comme ça.

Nous rencontrons finalement un village avec une petite cabane qui semble être un bar, nous nous arrêtons en pensant y trouver de l’eau pour la soirée. Nous découvrons qu’il n’y a pas l’eau courante dans ce village, et le gérant nous affirme que nous ne pouvons pas remplir nos gourdes ici. Malgré tout, nous ne pouvons quitter ce village avant une pause goûter banane nécessaire pour tous. Finalement, une bouteille d’eau nous est offerte par un jeune du village, et un autre passant nous invite à boire une bière pression super fraîche, comment résister, surtout quand il fait soif.

Nous ne pensions pas trouver d’alcool en Azerbaïdjan, c’est tout le contraire, on trouve plus facilement de la bière pression que l’eau courante! Certains bars ne servent rien d’autre que du çai (thé) et de la pression, tout à 1 manat, soit 0,50€.

Vu le prix, certains ne se privent pas, et ont même du mal à s’arrêter. Après avoir demander si nous pouvions bivouaquer à côté du bar, l’homme à la bière nous convie chez lui, et nous n’aurions pas du accepter. Cette fois le désir de confort et de simplicité nous emmène vers une soirée peu adapté pour nos enfants tant vis à vis de l’état d’ivresse du bonhomme qu’a l’insalubrité de sa maison. Nous finissons même par monter la tente dans notre chambre pour nous protéger des moustiques, et du bonhomme bien trop saoul pour comprendre que non, il n’est pas possible d’embrasser les pieds de Marine contre son gré.

Malgré une réelle colère contre ce personnage, nous notons un incroyable dépaysement avec ce que nous avons déjà découvert depuis notre départ. C’est la première fois qu’une personne nous ouvre les portes de sa maison alors qu’il n’a rien. Sa maison n’a pas de porte, plus de carreau aux fenêtres, les prises électriques sont dénudés et il n’y a pas l’eau courante. Les filles ne comprennent pas pourquoi elles se lavent dans une bassine et pas dehors ou dans une salle de bain (inexistante).

Nous découvrons aussi une façon locale de s’occuper du sarrasin. Nous avons vu toute la journée des groupes de femmes assises au sol en secouant des tiges de céréales. Nous aurons la chance d’assister de très près à ce dur labeur. Il s’agit de décrocher les graines, mais aussi trier les « fanes » qui serviront de brin pour balai, ou autres utilisations que nous ignorons. Au réveil de notre rude nuit peu reposante, nous observons une vingtaine de femmes qui se regroupent en fonction des espaces d’ombres, visage camouflé et main gantées. Elles y passent la journée entière.

Après une séance photo et de chouettes moments partagés avec les enfants du coin, nous quittons ce premier village sacrément déstabilisé par toutes nos péripéties.

Dans un premier temps, nous croisons que très peu de voitures, mais beaucoup plus de camions et petits bus. Ici, il est rare d’avoir une voiture, et le parc automobile n’a pas beaucoup changé depuis la fin de l’URSS. C’est une grande collection de vieilles Lada qui peuplent les routes et les parking, et elles sont utilisées pour tous les types transports !!

Le paysage est assez sec et à part quelques routes goudronnées, il n’y a que des pistes bien poussiéreuses !!

Nous avalons les kilomètres pour rejoindre la première ville ou nous pourrons retirer des sous. Mais après moultes tentatives (distributeur, guichet, bureau de change), nous devrons patienter l’ouverture des bureaux pour enfin avoir de quoi faire des courses pour notre repas du midi et bivouac du soir.

En chemin, les autochtones nous offre beignets, soda, glaces, nous sourient et nous souhaitent bon voyage. On savoure.

Nous fuyons toutes civilisations pour recharger les batteries grâce à un super spot de bivouac, rien qu’à nous. Les enfants sont chouettes, nous sommes cachés de la route et un ruisseau d’eau fraîche nous sert de frigo. Nous profitons de cette soirée tous les 5 et repartons décidés à profiter de l’Azerbaïdgan.

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Le lendemain, c’est un jour bien spécial pour Nino, il fête son premier anniversaire. Nous roulons toute la matinée avec un fort vent dans le dos et avalons 40 km sans même s’en apercevoir. Nous voulons coûte que coûte avoir un accès wifi pour pouvoir contacter nos familles et amis pour cette journée de fête. C’est alors qu’après un pique nique poussiéreux nous rencontrons Ilkin et sa maman qui nous convient chez eux. Quelle joie, une maison avec enfants, parents, oncles, tante, grands parents mais aussi balançoires, vélo sans roulette, trottinette, douches chaudes, lit de princesse et repas de fête avec la viande de l’Aïd, et surtout un magnifique birthday cake pour notre flocon d’amour ! 1 an, 5 mois sur les routes d’ici et d’ailleurs…. Quelle joie ! On nous avait dit de ne pas manquer une journée d’anniversaire Azeri, nous n’aurions pas pu rêver mieux !

L’anniversaire de Nino restera a jamais gravé dans nos mémoires ! Ilkin et sa sœur Turkyan parlent bien anglais et malgré une petite incompréhension concernant le repas, nous avons de bonnes discussions nous permettant de mieux comprendre ce nouveau pays.

Concernant le repas, P-Yves avait été fortement convié par le papy à trinquer à la vodka pour arroser l’anniversaire de Nino, mais ce qu’il n’avait pas compris c’est qu’ici lorsqu’on ouvre une bouteille, c’est pour la finir !! Le papy fut donc très déçu de voir P-Yves s’arrêter au deuxième verre, lui qui pensait qu’ils allaient vider 1 litre de vodka à deux !! (mais comment font-ils?) Et P-Yves fut aussi très déçu puisque ce qu’il n’avait pas non plus compris, c’est qu’il n’est pas possible de manger de la viande de l’Aïd lorsqu’on a bu de l’alcool, il a donc du se contenter d’une salade frite !! Pas facile de se repérer au milieu de ces us et coutumes !!

Nous reprenons la « route » vers Ganja mais n’avançons pas très vite. Le vent à tourné, et nous roulons quelques kilomètres sur une piste pour éviter une grosse route un peu dangereuse. En fin de journée, nous retrouvons Caro, cyclo rencontrée à Tbilissi et comprenons immédiatement que le sentiment d’insécurité de Marine vis à vis des hommes est plus que partagé. Elle voyage en couple avec Tomas qui a préféré un itinéraire plus montagneux au nord du pays. On décidede continuer la route ensemble. Nous passerons des moments agréables et les filles sont ravies de partager des jeux et de dessin avec Caroline.

Le long de notre chemin nous découvrons un pays très troublant. D’un côté nous sommes accueillis comme des rois dans des familles adorables, nous recevons des cadeaux tous les jours et les gentils curieux nous félicitent de temps de chemin parcouru. De l’autre, nous avons fréquemment des contrôles de police assez désagréables et nous créons régulièrement des attroupements parfois intrusifs lors de nos arrêts. Marine se sent en insécurité, souvent dévisagée de la tête aux pieds ou klaxonée, sifllée… et ceci uniquement hors du champ de vision de Pierre-Yves. Le tout accompagné des questionnements de Lola sur ces « drôles » comportements masculins, pas très simple…

Restons sur les moments agréables, les paysages et les accueils tant généreux.

Nous aurons une drôle de rencontre warmshower, et c’est peu dire. Ici, il y a peu de membres du site et il s’agit du seul hôte disponible pour nous accueillir sur l’ensemble de notre parcours. Mais, en plein divorce, notre hôte nous annonce après qu’on l’ai retrouvé qu’il nous loge à l’hôtel, et nous offre le restaurant … Soirée grand luxe accompagné d’un amoureux des vieux films qui nous présentera sa collection (impressionnante) de film d’époque (dont quelques films français comme le gendarme de St Tropez, …) . Ce soir là nous nous rendons compte au fur et à mesure de nos refus pour rallonger la soirée (visionnage de films, balade au parc, visite des monuments historiques, emplette à la pharmacie et j’en passe) que les enfants Azeri et nos petits bambins n’ont pas tout à fait le même rythme de vie.

Et puis il y aura LA rencontre, Mahir et son tracteur musical… Après avoir retrouvé Tomas, l’amoureux de Caro, nous découvrons une longue piste de 60km de long. Route en travaux laissant place à un grand n’importe quoi de circulation. Chacun roule comme il peut et tente de garder son bolide debout. L’épais nuage de poussière que soulève chaque camion sur son passage nous recouvre d’une épaisse pellicule de crasse … que du bonheur… Puis, alors que la journée commence à traîner, nous sommes doublés par un tracteur (énième de la journée), mais celui ci nous donne le sourire, la banane, la patate. Le conducteur écoute la musique à fond et danse sur son siège à ressort. C’est avec beaucoup de joie que nous l’apercevons nous attendant à l’intersection suivante pour nous convier à boire le çaï, puis à se laver, puis à dîner, puis à dormir. Bref, nous avons vécu une super soirée accompagné de toute sa famille, amis, voisins … Peu d’échange parlé, mais une capacité à se faire comprendre pas les gestes et une soirée à observer les albums photos ont suffit à découvrir d’un peu plus près nos hôtes d’un soir.

Nous sommes arrivé juste à l’heure de la cuisson du pain, la technique est impressionnante. La chaleur maintenue pas le four est telle qu’il ne faut pas s’approcher trop près. Il s’agit d’une boule de pâte à pain étalée contre la paroi du four en brique puis laissé à cuire à l’étouffer quelques instants. Les femmes sont emmitouflée de grand peignoirs et utilise des vieux jeans en guise de manique. Une fois le pain décollé, nous le dégustons chaud avec du beurre et du fromage. Un vrai spectacle et un régal !

Nous repartons le lendemain ravis, et après une matinée sur la piste, nous sommes heureux de retrouvés du goudron plus tôt que prévu !!

Caro et Tomas auront quelques crevaisons en cours de route, l’occasion de retrouver les rares petits bars perdus au milieu de nul part où l’on y sert uniquement le çay et la bière pression.

Lors de la pause du midi, Caro répare sa roue, Tomas prépare à manger, Pyv fait la lessive et la vaisselle pendant que Marine bois une bière ! La belle vie me direz vous ! Mais c’est sans parler des regards insistants de tous ces hommes qui n’en croient pas leurs yeux ! Une femme qui bricole, l’autre qui picole ? Des hommes aux tâches ménagères ? Des enfants terreux… Nous sommes de vrais extra-terrestes…

L’arrivée sur les routes goudronnées se fait juste avant de rejoindre l’axe qui arrive de Bakou en direction de Lankaran, Astara et de l’Iran. Sur cet axe plus fréquenté, nous sommes conviés à nous arrêter par un journaliste qui souhaite faire un petit reportage sur nous. Nous sommes de nouveau sur les écrans, mais ce coup-ci sur la télévision nationale !!! Voici le lien

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Désormais, cela devient plus facile de trouver des magasins ouverts, les voitures roulent beaucoup plus vites, nous prenons quasiment plus la poussière et les bivouacs paraissent un peu plus dur à trouver. Mais finalement, un couple nous laissera planter notre tente dans leur jardin en nous offrant de succulent fruits et légumes (melon, figues, …). Et le lendemain, après quelques kilomètres de recherche, nous trouverons notre bonheur dans une petite forêt. Nous apprécions cet espace calme où l’on peut discuter le soir sans se faire trop attaquer par les moustiques !!

Pour les pique-niques, nous continuons à trouver des lieux agréables, bien à l’ombre. Une fois convié par un vendeur de fruits et légumes à utiliser sa petite banquette de palettes tapissés, une autre fois dans un parc. Nous arrivons ensuite à Lankaran, après avoir aperçu la mer Caspienne et ses installations pour les élevages d’Esturgeons si précieux pour leurs œufs si rares et convoités. Bien qu’il soit toujours très chères, le caviar est ici bien plus abordable qu’en France. Malgré cela, nous ne tenterons pas la dégustation de ce produit de luxe qui ne nous attire pas plus que ça.

En revanche, retrouver la ville, nous permet de nous installe dans un hôtel. Quelle joie de retrouver douche, réfrigérateur, machine à laver… après toutes ces journées dans la chaleur, l’humidité et la poussière !! A partir de Lankaran, nos routes se séparent avec Caro et Tomas qui laissent les montures attendre patiemment à l’hôtel le temps d’aller visiter Bakou en stop.

Pour nous le programme est un peu différent, après nos 2 semaines non-stop de vélo, c’est journée de pause à l’hôtel avec baignade dans la mer Caspienne, avant de repartir direction l’Iran.

Pour notre dernière soirée ensemble,nous profitons du bonheur de retrouver la ville avec un grand restaurant au bout de la rue. De nombreux plats, pas chères du tout, une dame qui maquille nos enfants et un espace de jeu avec une personne qui s’occupe de nos « trois enfants » !! Ouahh !! Nos adorons ce voyage avec nos enfants, mais quel plaisir de savourer ces quelques instants juste entre adultes !!

Le lendemain, dur dur pour Lola et Myrtille de dire au revoir à Caroline et Tomas qui faisaient désormais parti de l’équipage et qui passaient aussi beaucoup de temps à jouer et rigoler avec nos enfants.

Notre première sorti sur le bord de la mer Caspienne ne nous a pas vraiment enjoué. Le bord de mer est encerclé de vieux bâtiment en friche avec très peu d’accès piétons.

Ensuite, le petit bout de plage qui reste est très sale et très pollué. Nous faisons tout de même un petit bain (de pieds) en évitant les quelques débris de verre qui traînent.

Le lendemain, nous prenons la direction d’Astara, la dernière ville Azerbaïdjanaise, qui est séparé par la rivière Astara, d’une ville iranienne qui s’appelle aussi Astara.

Sur la route, nous trouverons une belle plage pour pique-niquer et se baigner. L’eau est chaude et nous profitons d’une belle baignade dans la mer Caspienne qui restent malheureusement un peu trop polluée. Chose étonnante, nous sommes à -28 m d’altitude. Et oui, puisqu’elle ne communique avec aucune autre mer, il lui est possible d’être au dessous du niveau de la mer !!

Le soir nous arrivons à Astara, dans un petit hôtel en plein centre de la ville. Nous sommes à quelques centaines de mètres de la frontière et nous sommes prêts à rejoindre notre warmshower Iranien avec qui nous avons rendez-vous le lendemain midi.

Autant dire que nous étions loin de nous imaginer ce qui nous attendait!!

Le lendemain, nous arrivons tout sourire au poste de frontière, accueillis tout d’abord par un douanier tout heureux de nous dire qu’il nous a vu à la télé. Nous sommes impressionnés de notre renommée, mais quelques minutes plus tard tout se complique. Nous ne pouvons pas quitter le territoire puisque nous n’avons pas été enregistré au service des migrations. Il s’agit d’une démarche dont nous ignorions l’existence et qui est normalement faite par les hôtels dans lesquels nous logeons. Même s’il ne s’agit pas de notre hébergement favori, nous en avons fait quatre sur l’ensemble du pays et aucun enregistrement n’a été effectué. Il nous faut donc aller à Lankaran (à 50 kilomètres) pour régulariser cette situation auprès de ce fameux service des migrations.

Le douanier qui nous a vu à la télé nous prend sous son aile et nous commande un taxi (le règle pour nous), nous donne des biscuits et c’est partis pour une heure aller, une heure retour avec notre « chauffard » de taxi qui, en cas de danger (piéton, vélo, voitures, …) n’appuie pas sur le frein, mais sur le klaxon !!!

Au service des migrations : de longues heures d’attente, d’intimidation, d’entretien qu’avec Pierre-Yves, qu’avec Marine ou avec toute la famille !! Ils insistent pour que l’on paye une pénalité de 400 €, qui nous parait démesurée pour une démarche dont nous ignorons l’existence et qui aurait due être faite par les hôtels où nous avons dormi. Finalement, nous obtenons une déportation qui nous permet de quitter le territoire gratuitement, mais nous avons l’interdiction de revenir ici pour les trois prochaines années !!! (tanpis!)

C’est donc 7 heures plus tard que nous arrivons à passer la frontière pour enfin arriver en Iran, destination première de ce voyage.

La suite au prochain spot wifi ! A très vite donc…

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3 réflexions sur “L’Azerbaïdjan, à la recherche des plaines du Caucase.

  1. Que d’aventures !! On sent dans ces lignes les difficultés mais aussi les supers moments, merci pour tout ça.
    Espérant que la partie Iranienne se passe bien.
    De notre côté on prépare notre voyage en Australie (Blu au pays des kangourous 😉 , décollage dans deux semaines. On vous raconte tout à notre retour.

    Des bisettes à tous.

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  2. Passage fort en émotions… Pays de forts contrastes… Bravo pour votre cran !
    Un grand moment dans le reportage TV : quand le reporter azéri traduit l’anglais de PY, on perçoit tout la licence poétique du journaliste qui doit traduire l’anglais laborieux du pauvre PY poussiéreux et fatigué !
    ;-))

    Aimé par 1 personne

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