Colombie, la montagne, ça vous gagne.

13 déc. 2019

Après une toute petite heure de vol dans un coucou bondé, nous voilà en Colombie, à Medellín.

Nous qui avons tant l’habitude d’évoluer tout doucement, c’est avec les yeux grands ouverts que nous observons les premiers indices d’un nouveau pays.

Du hublot, nous observons beaucoup de montagne, beaucoup de verdure, ça semble être plus frais, on a hâte.

P1090698

Ce n’est pas la vue du hublot, mais ça fait parti des magnifiques paysages aperçus ici !

Après un long temps d’attente à la douane, (tous les colombiens étant prioritaires, et les avions se succédant, ça ne laissait pas beaucoup de créneaux aux étrangers pour avancer dans la file), nous arrivons les derniers au niveau des tapis pour récupérer les bagages … Ouf, tout est là, nos 3 gros cartons et nos deux gros sacs ont survécus au bazar du check in, et nous attendent tranquillement dans ce grand hall d’aéroport.

IMG_3034

Après avoir payé un chariot pour trimballer l’ensemble, nous nous installons dans un autre hall de l’aéroport, entre une entrée, un ascenseur et les toilettes afin de remonter nos vélos, il est 14H00.

Les enfants sont tellement mignons que ça en est même agréable de bricoler en amoureux. Une fois la chariote remontée et les sacoches réorganisées, Marine rejoint P-Yves qui termine le premier tandem. Les enfants jouent avec les Poscas (gros marqueurs de peinture) sur les cartons et chambre à air d’emballage, on est libre ! Au bout d’1H30, alors qu’on s’attaque au 2ème tandem, Nino s’installe dans la chariotte et s’endort tout seul ! C’est vraiment royal. Le deuxième tandem sera donc monté en moins de temps qu’il en faut pour le dire (ou presque hein), 17H : nous sommes fin prêts !

P1090240P1090239

Dernier petit tour aux toilettes, derniers message à Juan et Alexa qui nous attendent et nous accueillent pour les 3 prochains jours à Medellín, on décolle (façon de parler, on pédale en fait, parce qu’on ne va pas re-décoller, vu qu’on vient d’atterrir, vous me suivez ?…)

P-Yves programme le GPS : … il devient blême !

Nous qui nous extasions devant la campagne luxuriante qui s’offrait à nous depuis le hublot, nous n’avons pas tilté que notre aéroport n’est pas celui du plein centre de Medellín (à 5km de notre warmshower,… warmshower sélectionné entre autre parce qu’il était proche de l’aéroport…), NON, c’est un autre aéroport, celui des courriers internationaux, celui dans la campagne, celui à 35 km de chez Juan et Alexa !!!

On est assommé, un peu honteux, mais surtout très embêté… Juan et Alexa nous attendent depuis 14H, mais nous sommes bien incapables de les rejoindre…

Après une première estimation du GPS, nous n’avons finalement que 23 km, il ne fait pas encore tout à fait nuit, la route est éclairée, on se sent de le faire, on attaque… Bon, finalement, la route prévue sur un itinéraire vélo de l’application, emprunte un tunnel interdit au vélo.

P1090605

Deuxième estimation du GPS : 32 km, 750 m de dénivelé positif, bon, on ré-attaque après avoir vissé nos lumières sur nos vélos mais on commence à avoir un sacré doute. La route est si sombre, ça monte raide direct, il vaut mieux être raisonnable, notre aventure nocturne doit prendre fin ici et maintenant ! Une chance, nous sommes à 1km d’un « Glamping », comprendre camping Chic, (des cabanes bobos quoi…). Mais c’est effectivement chic, on craint le tarif…

Comme nous venons d’arriver, le taux de change n’étant pas encore bien intégré, on se briefe avant de demander le prix : pas plus de 200 000 COP (soit environ 50€). L’homme est charmant, le lieu somptueux, il nous annonce une chambre pour 350 000 COP (soit quasi 100 €)… Ma tronche et mon blabla le fait diminuer à 250 000, ça reste cher pour notre budget, mais vu les conditions, c’est adjugé ! Alors que je me jette sur le WIFI pour prévenir Juan et Alexa, P-Yves profite de la connexion et compare les prix qui se pratiquent dans la région sur booking : il trouve le même hôtel, la même chambre à 150 000 COP. Il renégocie donc sur le champ. On s’en sort donc finalement plutôt bien, 40€ la nuit luxueuse. C’est un standing que l’on pratique peu, alors, on en profite à fond!

IMG_3056

Le lieu est vraiment chouette, on prend des idées pour notre futur cocon…

IMG_3043

On félicite les enfants de leurs gros efforts de la journée, et avec une télé connectée à YouTube, on use et on abuse de dessins animés pendant qu’on se fait beaux pour aller dîner !

Le lendemain, on prend la route, pensant arriver pour le repas du midi. Bon, bah ce sera finalement en milieu d’après midi que nous rencontrons enfin Juan, puis Alexa.

Nous n’aurions jamais pu faire la route la veille de nuit, et elle était déjà bien rude en pleine journée. Nous avons eu un peu de pluie, mais surtout de nombreux compagnons de route. Nous sommes samedi et le cyclisme est un sport très développé en Colombie. Tous sont très fiers de leurs champions nationaux, et ces derniers font naître des vocations chez la jeune (et moins jeune) génération. Les automobilistes sont donc très respectueux des cyclos, et les cyclos sont supers contents de nous voir et nous le font savoir à coup d’encouragements en nous doublant, voir même en partageant leurs snacks énergétiques ! C’est une très chouette première impression.

IMG_3064

Les pentes sont tout d’abord bien plus douces que celles d’Amérique Centrale, on reste sur du 5-6%, alors, ça tire, mais ça se fait.

Après la montée, on arrive à 2700m tout de même (est-ce que je vous dit qu’on partait de 2200m ?…), il nous reste la descente. Medellín est plus de 1000m plus bas, il va falloir serrer les freins ! On équipe les enfants de doudounes et coupes vent pour affronter la fraîcheur de la montagne. C’est trop bon d’avoir frais, un vrai bonheur !

IMG_3072

Quel bonheur de sortir ENFIN les doudounes que l’on traîne depuis presque 3 mois !

Comme prévu, les freins chauffent, rebelote pour ma chambre a air arrière, elle crève à un endroit bizarre, la valve qui s’arrache, une fois, puis une deuxième, à 2km d’intervalle ! C’est pénible, usant et stressant ! Ça ne se répare pas, une valve arrachée, alors on passe 3 chambres à air en 1h, il ne nous en reste plus beaucoup sous le coude !

IMG_3085

Les enfants trouvent toujours à s’occuper pendant les pauses techniques sur le bord de la route.

De plus, on s’est trompés de route pour arriver chez nos hôtes. Ils nous avaient indiqué de ne pas suivre la route du GPS, mais contourner pour éviter une descente trop raide pour nos vélos chargés… Marine n’a pas passé le message à P-Yves, qui a suivi le GPS, nous voilà embarqué dans une descente de plus de 20%, sur une route vraiment étroite, à double sens, en ville, on bloque tout le monde… On fait traîner nos pieds par terre pour aider les freins qui fatiguent à réduire la vitesse, bref : ce fût intense !

Juan et Alexa nous accueillent en toute simplicité et s’éclipse pour rejoindre la sœur d’Alexa qui vient de donner naissance à une petite fille. Cette dernière est née à 8 mois de grossesse, et afin de l’aider à se renforcer, elle n’est pas en couveuse à l’hôpital comme un bébé prématuré (elle ne pèse que 2,2kg), mais en peau à peau 24h/24 auprès de son papa et sa maman à domicile. Le week-end, les proches vont soulager les jeunes parents en faisant des sessions de 2H minimum de peau à peau. Intéressant !

P1090252

Juan, Alexa et leur super sapin de Noël en bois, décoré par les nombreux dessins des enfants.

De notre côté, on va passer la fin de journée dans un Mall à deux pas de chez eux où l’on découvre la magie de Noël et où il y a TOUT ! On se régale d’une pizza, et on promet aux enfants une patinoire (en plein milieu du Mall) pendant notre séjour ici, la magie de Noël tout ça tout ça …

Vous l’aurez compris, les premières 24H en Colombie furent … intenses.

Nous ne sommes pas très citadins, et les visites ne sont pas vraiment facile avec les enfants, nous ne verrons que les illuminations de Noël, lieux très prisé par les habitants de Medellín, donc place très encombrée, et les MALL (décathlon oblige).

IMG_3128

selfie flou !

Après un séjour des plus délicieux dans le jolie appart’ très moderne de nos hôtes (avec vue sur Medellín mais aussi sur un immeuble tout délabré, il parait qu’Escobar tenait ses quartiers privés ici ? Et que depuis tout est bloqué pour réhabiliter cet immeuble…), on quitte Medellín par une grande descente. On ne s’attendait pas à « subir » les descentes de la sorte. Pour le moment, c’est vraiment intense, un vrai challenge sportif dans les montées, et une sacrée concentration et implication physique dans les descentes. On oublie le plat pour un petit moment !

IMG_20191216_110630_6

L’immeuble « Escobar »!

IMG_3186

Un fond parfait pour nos 3 aventurier.ères !

AFTB1975

Qui dit Décathlon, dit consommation. Nouvelles chaussures pour les enfants, et après quelques tristes histoires de chutes de vélos dans les descentes colombiennes, les parents s’équipent de CASQUES !

Nous utilisons de plus en plus l’application ioverlander qui ne donne pas que des infos sur des lieux de bivouacs mais aussi des restos bon marché avec douche, des chambres à louer, des hostals, pleins d’infos bons marchés pour les voyageurs au long cours. Après une journée bien agréable, mais qui se dégrade sur la fin avec des travaux, des camions, … nous voilà à dormir dans un garage à camion justement. On loue une petite chambre pour pas grand chose et cuisinons au feu de bois face à une belle vue sur la route du lendemain.

Nous avons quitté la Panaméricaine pour un petit itinéraire conseillé par Juan notre warmshower de Medellín. Cela nous évite une montée bien raide et nous fait passer dans de jolies vallées magnifiques, mais en travaux !!!

P1090277

On apprécie voir la circulation diminuer au fur et à mesure que l’on s’éloigne de Medellín, jusqu’à se retrouver vraiment seuls sur la route. Lorsque l’on se retrouve devant un barrage routier, route fermée pour cause de travaux, on comprend pourquoi nous étions si tranquille sur cette route ! Mais, par où doit on passer alors !? L’agent de la voirie nous annonce sereinement un détour de 40 km avec plus de 1000m de dénivelé positif !!! On entreprend une négociation à coup de « c’est trop dur pour nous », « nous n’avons pas l’eau et la nourriture nécessaire pour ce détour », (ce qui n’était pas complètement faux)… La police nous autorise alors un passage exceptionnel sur cette route en travaux mais il faut attendre une petite demi-heure pour passer. Nous aurons donc l’honneur de traverser ces gros chantiers qui bloquent toute une vallée. Ils œuvrent pour la construction des autoroutes en direction du Pacifique. Un travail de titan dans une vallée pour le moment préservée, mais tout semble avancer bien vite !

IMG_20191218_115343_6

On prendra notre repas dans un petit resto où un bon nombre d’ouvriers viendront aussi s’y restaurer pendant la pause. On y découvre le « menu del dia », ce qui veut dire une soupe et une limonade maison déjà toute prête pour nous accueillir suivi d’une assiette bien complète (crudités, riz, haricot rouge ou lentille, banane plantain et une pièce de viande). Le tout pour 2 à 3 €, tellement bien servi que 3 menus suffisent largement pour toute la famille. C’est la formule que nous retenons donc pour une bonne partie de nos futures pauses du midi.

IMG_20191221_131339_6

La formule idéale !!

En arrivant à Bombolo, on sent cette grande différence de température depuis que l’on a perdu tous les dénivelés de notre arrivée en Colombie, on retrouve la chaleur écrasante. On goûte aux petits pains au fromage, spécialités locale qui n’ont rien de comparable à nos délices français, mais reste bien agréable quand même,  et on repart sur la vallée du Cauca. Nous allons remonter cette vallée pour quelques centaines de kilomètres. Une nouvelle construction d’autoroute en direction du Pacifique (zone à priori mal desservie à ce jour) nous accompagne pour ces quelques jours.

P1090275

On descend, on a de nouveau bien bien chaud !

Nous alternons entre route étroite en réfection, poussiéreuse et en taule ondulée et large route style autoroute toute neuve avec asphalte impeccable, en fonction de l’avancée des travaux. Notre GPS est un peu perdu entre la vieille route et la nouvelle. L’hôtel visé est complet, occupé par les ouvriers du chantier. Après cette grosse journée bien chaude, on pousse encore, espérant trouver où bivouaquer.

P1090311

Seuls sur la nouvelle autoroute.

Peu de village dans cette vallée et les abords de la route ne donnent que sur des champs aux grosses clôtures de barbelés. Nous essayons de trouver refuge auprès d’un des rares villages : Cauca Viejo. Il s’agit en fait d’un village privé, avec un gardien, grille et tout et tout. Il y aurait à priori un hôtel à l’intérieur mais avec des chambres hors de prix ! Après une petite discussion avec la dame qui tient la tienda (épicerie) à l’entrée du village, et l’autorisation du gardien, nous pouvons installer la tente à l’entée du village. La tienda nous laisse même accès aux toilettes, avec l’eau potable ! Super !

D’après le garde qui prendra la suite pour la nuit, nous ne sommes pas les premiers à venir nous abriter par ici. Ils auraient déjà hébergés d’autres cyclos dans l’école du village !

On retrouve un peu de nature, alors les enfants nous préparent un repas à base de gadoue et feuille de bananier, leur petit croquant au chocolat ressemblent à de vrais truffes, ça fait rêver !

Le lendemain, nous reprenons la route et nous avons une bonne allure sur cette autoroute toute neuve pas encore fréquentée. Nous serons tout de même bien ralenties par notre chariote qui crèvera 3 fois de suite (toujours ces réparations qui ne tiennent pas avec la chaleur).

P1090302

On ne compte plus le nombre de pauses techniques !

Un couple de cycliste nous double alors que nous sommes en pleine réparation en plein cagnard. Nous échangerons un « todo bien » si rapide, qu’à peine répondu, ils avaient déjà disparus à l’horizon. Une heure plus tard, ils nous doublent en voiture avec tout le stock du parfait ravito : boissons énergisantes, eau fraîche, chips, gâteaux … Ils nous ont même délesté de notre poubelle et indiqué avec exactitude la route à venir ! Bref, des cyclos, des vrais !

P1090315

Que lindo !

Peu de temps après, on rejoint la panaméricaine, qui elle aussi est en travaux. Cette fois, impossible au niveau de l’organisation du chantier de fermer la route, on enchaîne donc les passages de circulation alternée sur des dizaines de kilomètres. Les voitures, camions, bus, motos attendent de très longues minutes sur ces portions de routes en travaux, sans jamais se plaindre ! Les bouchons s’accumulent pourtant, mais ça semble compris…

Sur Iovelander, on avait repéré un spot de bivouac au niveau d’une Pisina Naturales (comprendre bassin en ciment recueillant l’eau de la rivière).

IMG_20191219_150927_0

P1090347

On invente un système avec les moustiquaires pour éviter de trop souffrir de la chaleur.

Un bon bain rafraîchissant en fin de journée pour enlever la crasse de poussière et de pollution de la journée, une petite terrasse pour poser la tente, des toilettes : tout ce qu’il faut pour un parfait bivouac.

On continue notre chemin sur cette panaméricaine qui longe le Cauca. Cet itinéraire a surtout l’avantage de nous préserver des dénivelés. Finalement, les passages régulier de circulation alternée regroupe les véhicules et nous laisse assez tranquille entre deux vagues de moteurs.

P1090307

C’est pas gagné les photos tous les 5 !

En arrivant à Chinchinia , on rencontre deux cyclos français ( Pedalpaca sur insta) eux aussi en voyage au long cours. Nous comprenons vite que nous ne choisissons pas les mêmes itinéraires, ils sont bien plus légers que nous et sont à la recherche des routes magnifiques quelques soit les dénivelés à franchir !! Ils nous parlent de vues magnifiques qui font rêver, mais nous confirme bien que cela semble impossible à notre équipée familiale ! On se quitte après avoir bu une bière ensemble, nous, pour la casa de ciclista (que l’on avait réservé juste avant eux) et eux pour un hôtel !

Nous découvrons donc, ce que peut être une casa de ciclista ! Ici, c’est un un tout petit local, avec des portes vélos dans le couloir et de quoi poser 2 matelas au sol, une mini-cuisine, une douche et toilettes. A cinq avec tout notre matériel et nos vélos, on est très à l’étroit (ambiance couloir), mais, ça passe. Nous avions eu ce contact par le site warmshower, mais nous n’avions pas compris que nous n’étions pas chez quelqu’un mais dans cette petite maison faite pour accueillir des cyclistes en toute autonomie. Au regard du nombre de messages laissées sur les murs, cette maison a déjà du recevoir des centaines d’invités. Il nous manque le contact avec les habitants que l’on recherche habituellement avec ce type d’accueil, mais on reste touché par cette solidarité qui amène à réserver l’usage d’une petite habitation pour un accueil gratuit des cyclistes de passage.

IMG_3258

Que le tétris commence !

Le lendemain, après une petite étape avec pas mal de dénivelé (on était vraiment bien sur le bord du Cauca, vivement qu’on le retrouve), on est accueilli à Perreira chez Juan David. On le retrouve assez tôt puisqu’il part en famille fêter l’anniversaire de sa grand-mère à 11H. On est accueillis par une famille adorable dans un appartement modeste. Une fois que les vélos, la chariote et les bagages sont rentrés, il ne nous reste plus beaucoup de place pour nous tous. On se sent un peu à l’étroit mais encore une fois tellement touché par leur générosité. Ils nous accueille avec boissons et gâteaux, font tout pour nous mettre à l’aise et c’est bien cela le principal. Dans l’après-midi, après la sieste des parents, nos loulous ont besoin de bouger. On sort découvrir une ville bien animée. Nous sommes dimanche après-midi, les bars sont très remplis (et très alcoolisés), beaucoup de monde danse, dans les bars ou sur la grande place avec un paquet d’animation. On regarde, on observe, tout cela nous amuse et les enfants sont ébahis devant toutes ces danses de tout styles et pour tout âge.

IMG_3282

Ils ont chaud, ils sont chauds, SALSAAAAA ….

Le soir, on se retrouve avec Juan David et sa famille pour manger ensemble, mais après leur après-midi de festin de famille ils n’ont pas très faim (faut dire aussi que n’ayant toujours pas bien l’habitude des produits du coin, on avait fait une sauce bolognaise avec une sauce tomate qui était en fait du ketchup et un crumble à la banane cramé du dessous!!). Mais nous aurons une belle discussion avec Juan David, accompagnée de Ti’punch colombiens. C’est sûrement une de nos première grande discussion en espagnol, puisqu’il ne parle quasiment pas anglais. Juan David travaille dans des petits villages où se trouvaient les forces armées durant la guérilla. Il a pour mission d’aider à l’unification du peuple par l’éducation. Nous sommes passionnés par son travail de terrain pour la paix. Il ne sait pas si cela va pouvoir perdurer, il est fort possible que l’association ne reconduise pas son contrat le mois suivant ! Alors, il prend le bon côté des choses, s’il n’a plus de travail alors il reprend le vélo pour voyager en Colombie !

IMG_3299

Toujours un selfie flou !

Malgré l’insistance de Juan David et de sa famille pour qu’on reste plus longtemps, on les quitte le lendemain ne souhaitant pas trop incommoder pour les périodes de Noël et parce qu’on s’était dit que pour l’occasion on offrait un hébergement avec piscine aux enfants. Suite à une première demande Airbnb annulé par le propriétaire, on se retrouve à réserver deux chambres chez l’habitant à 10 km de Pereira, dans une petite maison au sein d’un quartier privé. Juan David nous accompagne jusque là. Nous avons donc l’honneur d’avoir un photographe d’exception qui nous escorte, c’est fabuleux. Arrivée sur place, on est un petit peu dérangé par la situation. L’hôte Airbnb est un vrai tchatcheur, le quartier est super chic « avec piscine », la maison est méga clean. On se dit que Juan David peut être vexé de notre choix de venir dans le « luxe » sans âme et payant plutôt que de rester dans sa famille chaleureuse et conviviale. Surtout que notre première sortie piscine ne pourra pas se faire, fermeture exceptionnelle pour maintenance des lieux !!! On regrettera notre choix, mais difficile de revenir en arrière !

IMG_3303

Notre super guide!

Nos hôtes ont prévu d’aller fêter Noël à l’extérieur et nous en sommes assez satisfait. Le 24, on se loue une petite voiture pas trop chère, grâce aux bons conseils de notre hôte et on part visiter Salento. C’est un petit village assez touristique et bien coloré à quelques kilomètres de la vallée de Cocoa et de ses mythiques palmier de cire. On profite d’une belle balade dans ses paysages exceptionnelles, d’une bonne truite au restaurant de Salento et pour aller au bout des attrapes touristes: Nino fait un petit tour de voiture d’aventurier pour enfant, les filles s’achètent un porte-clés souvenirs, dégustation de café (nous sommes dans la zona cafetera au beau milieu des plantations mythiques de Colombie) et de desserts succulents ! On se fera surprendre en plein après-midi par un tremblement de terre, histoire de compléter nos découvertes géologiques entamés avec les volcans du Nicaragua ! Suite à quoi on reprend la route du retour, direction la maison.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

C’était facile de circuler en voiture (surtout qu’il y avait de belles montées pour aller à Salento), mais cela nous rappelle ô combien nos petits vélos sont plus adaptés à notre façon de voyager. Les enfants étaient surexcités pendant le trajet, Nino a vomi à cause des virages de montagne, tous avait le mal des transports… Et côté financier, nous sommes surpris par le prix des péages sur des petites routes sans aménagements particulier. En revanche, côté essence, nous nous attendions à payer très cher, puisque nous avions vu les tarif qui avoisinaient les 2,50 €. On se demandait régulièrement comment les Colombiens faisaient pour continuer à rouler avec des voitures qui consomment beaucoup ! Au moment de passer à la pompe pour rendre la voiture, nous comprenons alors que les prix affichés ne sont pas au litre mais au gallon, ce qui amène l’essence à 0,60€ le litre !!! Ah, mais comment s’y retrouver si même pour les unités de mesure, nous ne parlons pas le même langage !!!

P1090296

Ces péages sont tellement plus agréables à passer en vélo !

Avant de rentrer à notre logement, on achète de quoi se faire notre festin, quelques cadeaux pour les enfants et c’est parti pour un petit réveillon entre nous. On passe une merveilleuse soirée, on couche les enfants en leur disant rendez-vous demain devant votre beau sapin fabriqué en chambre à air. Au moment d’aller emballer les cadeaux, on s’aperçoit qu’ils sont dans une pièce fermée à clé ! Pierre-Yves a pris le soin de bien fermée derrière lui après avoir caché les cadeaux, sans savoir que la poignée était fermée… à clés, de l’intérieur ! Bien sûr, nous n’avions pas les clés de ce local, et nos hôtes (qui ont les clés avec eux) ne rentrent que le lendemain sans avoir exactement à quel moment.

D’abord très déçus de ne pas pouvoir émerveiller nos enfants avec nos petits cadeaux au réveil (genre, le sapin vide au réveil, l’angoisse!), on se creuse la tête et passons notre fin de soirée à organiser un jeu de piste. Le père Noël n’a pas pu faire sa tournée habituel à cause du tremblement de terre. Il a besoin de l’aide de nos enfants aventuriers pour retrouver toutes ses affaires. Il pourra alors terminer sa tournée. (Toute cette histoire « offerte » à nos enfants qui ne croient pas au père-noël !)

Dès le réveil, les enfants se lancent à fond dans l’histoire en découvrant le premier message puzzle et c’est parti pour l’aventure : petit dèj crêpes, piscine, recherche de chariote-traineau disparu, escalade d’arbres, apprentissage de chants de Noël… ! Bon, il n’empêche qu’à midi, les enfants commencent à trouver cette histoire un peu louche, et les grandes commencent à se dire qu’en fait elles n’auront pas de cadeaux ! (On n’en menait pas large ne voyant toujours pas les clés arriver!)

Une fois Nino à la sieste, on explique toutes nos mésaventures. Les filles sont d’un coup bien rassurées et commencent à fabriquer des petits porte-monnaie en brique de lait pour remplacer le non-achat du porte monnaie/souvenirs/attrape couill.. de Salento ( on a fait les touristes, mais faut pas pousser!).

Nos hôtes arrivent dans l’après-midi et nous ouvrent enfin cette fameuse porte secrète. Tout rentre dans l’ordre au réveil de la sieste de Nino ! Chacun-es découvrent ses surprises (bien modestes – voyage à vélo oblige) et semblent heureux de toutes ses petites attentions. Nous voyageons avec très peu de jouets et nous sommes régulièrement surpris de l’ingéniosité de nos enfants pour s’inventer des jeux. Ils n’avaient donc clairement pas besoin de jouets, mais juste de matériel pour continuer à créer (feutre, crayon, papier, cahiers, ciseaux, colle…). Depuis, ils se sont fabriquer un jeu de petits chevaux, de la fausse monnaie pour mettre dans leur porte-monnaie en brique de lait, des téléphones, des tablettes, des masques…

P1090572

Enfin les cadeaux sous notre sapin en chambre à air, déco prise électrique !

De notre côté, nous avons aimé ce Noël où nous avons passé beaucoup de temps à jouer avec nos enfants, avec de petits cadeaux simples mais qui alimentent leur besoin de créer. Côté enfants, ils ont adoré, Lola ne cesse de répéter qu’elle a passé le meilleur Noël de sa vie !!! ( Ouf, c’était pas gagné ! Maintenant va falloir assurer un jeu de piste à chaque Noël..)

Après cette coupure bien agréable, nous reprenons nos vélos pour rejoindre assez rapidement un itinéraire secondaire qui longe le Cauca sur la rive ouest (alors que la Panaméricaine le longe rive Est). C’est relativement plat, très rural et très agréable à pédaler. Nous avons les montagnes sur notre droite, les plaines du Cauca et ses nombreuse cultures sur notre gauche. On traverse ainsi, des vignes, des champs de Papaye, de canne à sucre, …

P1090357

On trouve des hébergements très confortables et très abordables, notamment dans une Finca qui nous offre le « tinto » (café bon marché très sucrée bu à n’importe quelle heure de la journée, dès 1 an) juste après que le voisin nous ai offert du raisin de sa production, un hôtel avec piscine (complet vu la période de vacances) et avec une ambiance très familiale, ou alors des piscines publiques très populaires et agréables. Enfin, on se laisse porter, sans rien prévoir et de superbes options s’offrent à nous chaque jour ! Au final, on ne sortira pas la tente sur ces quelques jours, mais pourquoi se priver d’un hébergement confortable et adapté à nos bambins, lorsqu’il est à tout juste plus de 5€ pour toute la famille ?!

IMG_3666

Vivement qu’on retrouve notre filtre, raz le bol d’acheter de l’eau potable Coca-cola !

Lors de ce parcours, nous passerons une nuit chez un warmshower (qui s’appelle Juan, comme tous nos warmshower depuis notre arrivée en Colombie!) qui est en train de changer de colocation et qui avait donc 2 logements au moment où nous sommes passés. Nous avons profité de sa nouvelle chambre toute vide dans cette grande maison qu’ils viennent de louer avec deux copains pour y ouvrir une maison de la culture. Une rencontre bien agréable avec un parapentiste, cycliste et vegan qui a plein de projets dans la tête !!!

S’il la chance nous a sourit jusqu’à Cali, lorsqu’on était à la campagne, notre arrivée en ville était beaucoup moins agréable. Tout d’abord, parce que c’est toujours galère de rouler en vélo dans les grandes villes qui n’ont pas vraiment penser les espaces pour les cyclistes. Mais aussi parce qu’on avait réservé un Appart’hôtel pas très loin des fameuse férias, rdv. Mondial de la Salsa ! Marine se renseigne, tout commence à 18H, on prend donc notre temps et peu avant 18H, on est prêt à y aller alors qu’il commence à pleuvoir ! Mais rien ne nous arrête, on est trop pressé de faire la fête !

Après une demi-heure sous des trombes d’eau, on arrive totalement trempé à un début de concert où il n’y a pas grand monde à part de nombreux policiers à l’abri sous les ponts piétons à attendre la foule ! Sauf qu’à l’entrée, nous sommes stoppés par les agents de sécurité qui nous précisent que les lieux sont interdits aux enfants. Il y a trop de gens bourrés sur les soirées des férias. Avec les enfants, il faut venir l’après-midi et nous en sommes à la soirée de clôture ! La grosse loose !!!

Bon autant dire que le moral des troupes toutes trempées en a tout de suite pris un coup, impossible d’imaginer rentrer à pied, on saute dans le premier taxi qui nous ramène chez nous en quelques minutes. A la place d’observer les grands champions de la salsa, on passe la soirée à regarder les vidéos des éditions précédentes des férias de Cali. Les enfants sont finalement content d’avoir vu un peu de ce qui s’y passe à la télé ! Nous, on est complètement dégoûté.

Heureusement, on est dans un appartement confortable et on peut donc s’offrir le luxe d’inviter des amis pour fêter le réveillon ensemble !! Le 31, nous retrouvons une famille belge que l’on avait rencontré sur un bivouac en station-service au Panama. Ils voyagent en camping-car et ils ont tout le matériel (chaises, tables, …) pour que l’on puisse s’organiser un vrai banquet de réveillon !

Sauf que lorsqu’on est en mode looser, c’est jusqu’au bout.

Avant le dessert, Anne-Lise (la maman de cette famille) attrape une grosse migraine et va se coucher, ensuite c’est au tour de Myrtille, Marine et Lola de se sentir mal et d’aller vomir chacune leur tour. Il est minuit pile, Marine a la tête au dessus des toilettes, P-Yves court de partout avec la bassine que les filles remplissent à tour de rôle et Nino observe les feux d’artifices du balcon !

IMG_20200101_003123_2

Et Bonne Année !!!

Finalement, Anne-Lise refait surface, à priori son coup de fatigue n’a rien à voir avec l’indigestion de Marine, Lola et Myrtille qui serait plutôt en lien avec les œufs qu’elles avaient mangé le midi !

Le lendemain tout le monde se remet d’aplomb, prêts et prêtes pour un nouvelle année pleine de projets et d’aventures !!

On repart de Cali pour des étapes avec bien plus de dénivelés. On commence tranquillement en longeant le Rio Cauca qui nous accompagnera sur une petite route jusqu’à Suarez. A partir de cette dernière ville, on commence sérieusement les montagnes, en enchaînant à plusieurs reprises des journées à plus de 1000m de dénivelé positif. Si les dénivelés restent difficiles, ce qui nous est le plus insupportable, ce sont les portions où l’on roule sur la panaméricaine avec les camions et les bus qui en accélérant dans les montées nous crachent une grosse fumée noire à la figure.

IMG_4017

Coucou c’est nous !

Dès qu’on le peut, on quitte la panaméricaine pour des petits itinéraires, aussi difficiles, mais tellement beaux.

IMG_3609

Rassurez-vous, Nino se rattache après la photo !

P1090641

Bon, utiliser les itinéraires alternatifs comportent des risques !

P1090650

Mais heureusement, tout le monde s’y met !

On continu notre route et on découvre les joies du carnaval « Blancos et Negros » populaire dans tout le pays. A Popayan, hébergés chez Laura et Andrès, contactés par warmshower, nous sommes plus qu’inciter à s’impliquer dans les batailles d’eau, de bombes de mousse et de talc. Les enfants se prennent au jeu, même si Nino reste aussi frileux que son papa sur cette folie urbaine ! Nous aurons aussi l’occasion d’assister à un concert de rock, voir Hard-rock colombien programmé pour ce carnaval.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Les enfants créeront beaucoup de lien avec Laura, Andrès, mais aussi avec Gabriella qui vit dans cette maison/coloc. Gabriella est Vénézuélienne, elle a quitté son pays qui est dans une situation très difficile pour espérer construire une meilleure vie ici en Colombie. Pour cela, elle est venue seule, laissant ainsi son fils de 10 ans à ses parents.

La situation au Venezuela incite de nombreuses personnes à quitter leur pays. Nous croisons très régulièrement des personnes longeant le bord des routes dans l’attente d’un signe positif d’un chauffeur de camion ou d’une bonne montée ralentissant ces camions, pour se hisser à l’arrière de leurs véhicules. Ils ne craignent pas la police, ne se cache pas face aux contrôles. Ils sont nomades, et avancent vers d’autres horizon. Sans doute espèrent-ils rejoindre l’équateur, le Pérou, mais après ? Nous sommes spectateurs passifs de ce phénomène et sommes assez « rassurés » pour cette population en recherche de terre d’accueil. Les colombiens semblent vraiment très accueillant offrant tantôt des fruits, tantôt une petite place au resto pour se ressourcer. Les jeunes hommes (en majorité mais il y a aussi des femmes, des familles avec enfants) croisés le long de la route semblent quand à eux souriant et curieux de nous croiser.

Laura est prof d’anglais et c’est la seule anglophone de la coloc, ce qui rend cette étape parfaite pour progresser en espagnol. Nous devions parler majoritairement en espagnol pour que tout le monde nous comprennent, mais si on bloquait, Laura pouvait faire le relais, et ainsi nous aider à progresser. On se rend compte que les enfants comprennent de mieux en mieux l’espagnol, et aime le pratiquer, plus que l’anglais.

IMG_3652

Le carnaval des « Blancos y Negros » se manifeste de différentes manières selon les endroits. Ici, nous croisons un défilés qui relie deux villages proches de 3-4 km. Les hommes et les femmes s’habillent avec leur plus beaux costumes traditionnels, un vrai spectacle !

Laura a l’expérience d’un grand voyage à vélo en Amérique du Sud qu’elle a fait seule durant 3 ans (elle a terminé ce voyage il y a environ 3 ans). Elle espère repartir vers le Nord désormais avec son compagnon Andrès. Andrés est pâtissier, et il est aussi rappeur « Big Mostaza ». Des échanges et découvertes culinaires, des partages d’expériences de voyage, une bienveillance générale, la jalousie des 2 chiens de la maison qui se trouvaient délaissés à cause de toute l’attention que nos hôtes portaient aux enfants. Voilà le bilan de cette courte rencontre aux liens très forts. Ces hôtes hors du communs ont versé quelques larmes et nous n’avons jamais mis autant de temps à décoller un matin de vélo, mais c’est aussi ça le voyage, savoir profiter de ces moments de bonheurs, qui restent aussi intenses, qu’ils sont éphémères.

P1090744

Ce genre de montée !!!

IMG_E4290

Encore un Col qui flirte avec les 3000…

Nous aurons d’autres accueils très chaleureux comme Boris, qui nous croise une première fois sur la route et nous allège de nos sacoches pour nous faciliter la montée jusqu’à chez son frère où nous passerons une première nuit avant d’être accueillis chez lui, la nuit suivante, 40 km plus loin.

IMG_4044

Un des avantages de rouler avec un vélo « tout nu » (au delà du fait de se sentir MEGA léger malgré une Lola de 30 kg), c’est de réussir à saisir ce joli moment de complicité, à travers le porte bagage !

Pasto aussi fût fou, chez Dorys, où nous avons été accueillis. Marine, ultra-fatiguée de nos grosses montées des derniers jours couplé à une indigestion, grippe, dira juste bonjour lors de notre rencontre et dormi 20H d’affilé. Dorys n’est pas cycliste, elle est avocate et elle a le cœur sur la main. A ce jour elle a déjà accueilli plus de 300 cyclo-voyageurs, et sa maison est aussi le refuge des chiens et chats qu’elle recueille pour prendre soin d’eux (2 chiens et 4 chats habitent sur les lieux). Nous sommes restés 3 jours chez Dorys, du vrai repos, nous n’avons rien vu de plus dans cette ville que les tiendas du quartier et le parc de jeu qui était juste devant la maison. Les enfants ont rencontré de nombreux autres enfants surpris de rencontrer des français dans leur quartier, pendant que nous discutions avec Rémi, un français en voyage à vélo, accueilli chez une autre warmshower.

En quittant Pasto, nous reprenons les grosses montées et là pas le choix nous devons rester sur la panaméricaine. Après avoir monter durement jusqu’à notre point culminant du voyage (pour le moment 3170 m), Lola, qui donne tout ce qu’elle peut pour aider sa maman, se plaint d’une douleur au genou gauche.

IMG_20200117_130517_5

Heureusement que mes supporters sont là pour les derniers coups de pédales avant le passage du col ! (Ça semble plat sur la photo, c’est pas juste !)

IMG_20200117_143403_0

Parés pour la descente !

Le soir, c’est encore pire, malgré une après-midi de forte descente, elle ne peut plus le plier et il a fortement gonflé. On est loin des grandes villes, alors on repart le lendemain avec quelques massages d’arnica et Lola au repos dans la chariote. Maintenant qu’elle est grande et lourde, c’est assez difficile. Sa position dans la chariote n’est pas très confortable pour son genou qui reste assez plié et dans les montées on se demande qui va lâcher le premier entre la chariote et son papa. Alors on essaye d’intercepter un camion, qui nous amène jusqu’à Ipiales, ville-frontière avec l’Équateur. Avec la nécessité de soigner ce genou et pour cela, on doit commencer par du repos !

IMG_20200118_123445_6

C’est pas l’idéal cette patte folle !

Nous voilà donc à profité de deux petites journées de repos afin de décider de la suite de l’aventure. L’équateur se fera en vélo / en camion / en bus ? Peu importe tant que l’état des troupes s’améliore !

IMG_E4642

Nous avons passé une super matinée à visiter le sanctuaire de Las Lajas, magnifique lieu de culte construit dans un canyon, on en a prit plein les yeux ! Myrtille prépare un article.

20 janvier 2020

Il est maintenant temps de refermer cette belle étape de notre voyage, salut jolie Colombie, salut adorables Colombien-ne-s, nous gardons un très bon souvenirs de votre accueil chaleureux !

P1090682

Et puis, on va faire comme sur les articles des enfants… Ambiance animateurs de réseaux sociaux :

Cet article vous a plu ? Vous connaissez la Colombie ? Vous aimeriez plus de photos, moins de texte ? Dites nous tout en commentaires !

Allez, pour vous remercier de nous lire, encore des photos !

IMG_3404IMG_3455IMG_4137IMG_4235P1090601P1090632P1090680P1090732

A bientôt, en Equateur !!!

Publicité

11 réflexions sur “Colombie, la montagne, ça vous gagne.

  1. Merci merci !!
    Moi je trouve génial vos articles: photos et textes, impeccable 😊
    Les paysages sont juste ouffissime😃
    Profitez bien! On vous suit de prêt hihi
    Plein de bisous

    J’aime

  2. Coucou !
    Les paysages sont époustouflants ! c’est vert ça donne envie!
    J’espère que le genou de Lola va mieux!
    Bonne suite d’ aventures.c’est un plaisir de vous lire.
    Bisous aux enfants

    J’aime

  3. wouahou c est beau 😉 ca a l air bien dur aussi…… vous etes ouf mais vous nous faites rever 😉
    je commente pas beaucoup ( manque de sommeil 😦 on a pas la chance d avoir des enfants qui dorment ) mais on vous suit de prêt
    hate de voir la suite
    bon courage pour les futurs coup de pédales
    bisous bisous

    J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s