21 août 2017
Après avoir vécu de dures journées en Turquie (chaleur, dénivelé, circulation, tourista, …), nous avons passé un bon moment à chercher des solutions pour continuer le voyage dans des conditions moins exigeantes. C’est en passant beaucoup de temps sur google maps que Pierre-Yves a pu faire la meilleure des propositions : on continu en quittant les montagnes, puis on se dirige vers des routes plus plates, et on va se rafraîchir au bord de la mer Caspienne…, qu’à cela ne tienne, c’est partie pour la Géorgie, puis l’Azerbaidjan (les images googles maps de grandes plaines ont séduit Marine dès le départ!). Nous modifions donc notre itinéraire pour ne pas arriver trop tôt dans les chaleurs iraniennes et ainsi nous contournons les montagnes du nord de l’Iran, afin d’épargner les mollets (et l’humeur) de Marine.
Géorgie donc.
Nous arrivons à une frontière différente des précédentes : cette dernière est en travaux, nous devons garer les vélos, réveiller Nino et se diriger vers le bureau de police du poste frontière. Vérification des passeports de chacun, coup de tampon, et nous sommes autorisé à quitter le territoire Turc. Nous apercevons le duty free, et un bureau de change, ainsi que de nouveau la nécessité de vérifier les passeports avec détecteur de métaux et tout le bazar… Peu de monde au passage à la frontière, et nous sommes malgré tout inviter à sauter des étapes, c’est à dire juste montrer nos passeports, et raconter notre périple. L’occasion pour nous d’apprendre quelques mots de base, même si il est toujours très dur d’en retenir (rien qu’un seul) le premier jour dans un nouveau pays.
Nous roulons et observons les nouveautés. En premier lieu, on remarque une verdure plus présente, beaucoup moins la sensation de sécheresse, et une agriculture plus développée. Nous repérons (espérons) une meilleure gestion des poubelles : moins de déchets sur le bord de la route, et surtout, fait très important : des containers de poubelle un peu partout ! Nous repérons tout un réseau de tuyaux non enterrés qui relie les habitations par des zig zag aériens. Après quelques hésitations, nous comprenons qu’il s’agit bien de la distribution du gaz.
Lors de l’arrivée dans la première ville, nous cherchons un parc pour enfants et découvrons qu’ici, les aires de jeux sont envahis de jeux de « fête foraine ».
Nous continuons la route vers un CAMPING annoncer à 30km, c’est parti pour une après midi à pédaler et observer les très jolies paysages qu’offre la Géorgie. Finalement, le camping se transforme en bivouac sur une petite plage au bord de la rivière. Ici aussi les camping sont de jolis points bleus sur notre GPS, mais rien de plus ! Ce spot de bivouac est super chouette malgré tout, et nous adorons nos voisins de camping : trois grosses vaches tout à fait charmantes !
Nous avons utilisé l’eau filtrée de la rivière pour laver tout notre petit monde (bah oui, à 11 mois, le plus marrant dans le bain, en voyage ou non, c’est de boire l’eau, alors on filtre!), et avons bu l’eau recueilli au village précédent.
Nous avions rempli nos gourdes à une source dans lequel je n’avais pas grande confiance: la source semblait belle, avec une jolie sculpture et deux robinets, mais, comme à chaque fois, avant de se servir, nous demandons si l’eau est potable..
réponse : non, mais celle ci oui…
Celle ci ? Celle qui sort de terre sans installation quelconque, ou on doit mettre les pieds dans la boue pour se servir et boucher une sortie de tuyau pour que l’eau sorte de l’autre côté ?
Oui, c’est bien ça …
Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences !!!
Puis quand on a vu tous les passagers du bus descendre pour remplir leur bouteille, on a dégusté l’eau fraîche les yeux fermés !
Nous avons donc super apprécié notre bivouac avec eau fraîche, eau pour la toilette la lessive et la vaisselle, PAS de moustiques, caché de la route… ! Vraiment chouette, tout nos éléments de confort réuni, comme quoi, pas besoin de camping !
Seul questionnement au réveil : de nombreuses cendre sur notre tente et une drôle de luminosité, … à suivre.
Nous nous rapprochons de Bojormi, où une piscine d’eau de source naturellement chaude nous attire drôlement. Avant de s’attaquer à une belle côte pour rejoindre la fameuse piscine, nous retrouvons un parc pour enfant avec cette même ambiance fête foraine où nous refusons tout à nos pauvres enfants, malheureux de ne pas pouvoir essayer la voiture électrique télécommandée ! Nous craquons seulement pour la barbe à papa, (pour réussir un de nos nombreux défis) mais la plus grande des attractions du jour : Pierre-Yves qui hurle et crache, devient tout rouge les larmes aux yeux !!! Mais que se passe-t-il … Une guêpe s’est caché dans sa canette et lui pique la langue … Douleur extrême et panique à bord (pour moi surtout). Mais après deux pschit de produit magique à base de propolis offert par notre apiculteur préféré (hôte warmshower Serbe) et une dose d’antihistaminique, seulement un léger gonflement (mais une forte douleur) pour quelques jours.
Après le malheureux pique nique, nous pouvons donc nous attaquer au 350m de dénivelé positif qui nous sépare d’une éventuelle guest house à deux pas de la piscine.
Cette fois ci, il n’y a pas de doute, l’étrange luminosité que nous suivons depuis le matin est certainement un incendie lointain. Nous vérifions notre route auprès de passants, apercevons un parc qui semble très touristique mais l’entrée est interdite aux vélos (il s’avère que ce parc abrite un ancien village troglodyte, mais comme nous ne sommes pas de vrais touristes, on rate encore une chouette découverte!), et commençons l’ascension. Direction : le feu de forêt !!!
Après une montée pas si dure et des encouragements de nos amis automobilistes, nous voilà pile en face du feu de forêt. Les flammes semblent toutes proches bien que ce soit le flan de montagne opposée qui flambe. Nous trouvons par pur hasard la guest house que notre GPS nous indiquait à proximité. Une fois, nos vélos et toutes nos affaires à l’abri nous partons à la découverte de The piscine.
Malgré les 150m de dénivelé très raide à faire à pied pour rejoindre les bains, nous profitons avec plaisir de ce petit spot paumé en plein milieu d’une jolie montagne. Trois bassins extérieurs faisant le bonheur d’un (trop) grand nombre de baigneurs… On est bien…
Notre logement est confortable avec une cuisine collective à disposition, le genre d’endroit où on resterait bien une journée de plus.
Mais la forêt d’en face flambe à vu d’œil, et nous prenons les fumées à pleines narines !!
On prend donc la décision de poursuivre la route au petit matin, direction la plaine qui relie Batumi à Tbilissi, les deux grandes villes de Géorgie. Nous terminons cette route sinueuse de montagne pour retrouver de grandes lignes droites avec beaucoup de circulation. (et d’étranges ponts suspendus)
Arrivés à Khachouri, nous souhaitons trouver une solution pour éviter les 100 km de grosses routes qui nous attendent pour aller à Tbilissi. Nous sommes mercredi, et les deux jours de vélos nous séparant de la capitale nous ferait arrivés un week-end, avec la nécessite d’attendre encore 2 jours supplémentaires pour commencer nos démarches de demandes de visas à l’ambassade d’Iran.
Nous prenons donc quelques renseignements à la gare et prenons la décision de rejoindre Tbilissi en train. Une grande aventure !!
Tout d’abord, la première grande surprise est le prix du billet. C’est un tarif unique à 1 lari par personne sur toute la ligne (quelque soit le trajet), gratuit pour les enfants et pour les vélos. Ce qui veut dire que nous avons voyagé tous les 5, avec tout notre barda sur plus de 100 km pour 2 Lari, c’est à dire 0,75 € !!! (on va en toucher deux mots à la SNCF)
Nous avions un peu plus d’une heure d’attente, ce qui nous a permis de rencontrer tout un groupe de cyclotouriste Ukrainien et d’échanger un peu sur notre aventure. Un peu plus tard, devant un magasin, nous n’aurons pas le temps de se demander ce que nous voulions prendre au goûter que l’on nous offre des glaces et du raisin. Voilà ce qui fait un super goûter !!!
L’étape suivante consiste à trouver quel est le bon quai et surtout charger nos vélos, notre remorque et toutes nos sacoches dans un train à plus d’un mètre de haut du bord du quai (et puis nos enfants aussi). On y arrive avec un peu de difficulté, mais notre installation ne convient pas au contrôleur, qui nous fait descendre les vélos pour pour qu’on les recharge dans le wagon d’à côté. Un peu sport mais on s’en sort. Nous ne voyageons donc pas à côté de nos vélos et nous ne pouvons pas être tous assis ensembles. Il n’empêche que sur ces 2 heures de trajet, les enfants dînent, Nino fera sa petite sieste et nous arrivons dans la nuit à Tbilissi à la recherche d’un hôtel.
Après avoir passé un peu de temps sur le quai, tout d’abord pour recharger nos montures, et ensuite pour trouver un petit passage qui nous évitait de passer par les grands escaliers !! Nous allons en directions des hôtels que nous avions sélectionnés à proximité de la gare. Mais, ils nous annoncent les uns après les autres qu’ils sont complets. On fini, par trouver un hôtel beaucoup plus cher, où il reste une chambre disponible au 4ème étage sans ascenseur. Nous ne sommes pas emballés par cette solution, mais il est 23H, et nous acceptons très rapidement.
Le lendemain, nous profitons de la matinée pour une première virée dans les ambassades !! Ne connaissant pas la ville et pour être au plus rapide, nous utilisons le taxi (à tarif très raisonnable, entre 7 et 10 lari la course, soit 2,50 à 3,50 €). Nous commençons par l’ambassade d’Iran, ouvert au public du lundi au vendredi, sauf le jeudi et nous sommes … jeudi !!
Nous enchaînons par l’ambassade d’Azerbaïdjan, puisque 4 de nos 5 demandes de visas ont été refusées par le service de visa en ligne. Ce coup-ci c’est ouvert et la réponse est clair et rapide, notre demande a échoué à cause d’un problème sur le site pour les demandes groupées. Il faut donc recommencer de façon individuelle. Et pour les 100 $ payé pour ces visas, et bien ils sont simplement perdus et il faut les repayer !! Merci, au revoir et au suivant !!!
Ahhh, comme c’était bien les pays où on avait juste à se présenter à la frontière avec son passeport !
Nous rentrons à l’hôtel juste à temps pour quitter avant midi et nous reprenons nos vélos pour un petit pique-nique dans un parc de la ville. Entre temps nous avons pris contact avec Tamaz, un des seul Warmshower de la ville qui nous a répondu. Il ne peut pas nous accueillir, mais il peut garder nos vélos pour plusieurs jours, ce qui sera plus simple pour nous, le temps d’attendre nos visas Iraniens.
En cherchant un hébergement bon marché à proximité de nos vélos (hébergés, eux!), on tombe sur de nombreux hôtels complets. Pendant que Pyv court un marathon, Marine rencontre Caroline et Tomas (toutroule blog.wordpress.com ), un couple de français qui voyage en vélo depuis le mois de mars. Nos itinéraires ont beaucoup de différences mais se suivent pas mal. Ils viennent de Rhône Alpes (Loire, Isère, Savoie), et nous voilà lancé dans une discussion de plus d’une heure sur un trottoir de la ville sur nos expériences de voyage, nos vies … Nous nous recroiserons à de nombreuses reprises par la suite !!
On trouve enfin une auberge de jeunesse / guesthouse, qui correspond tout à fait à nos souhaits. Une cuisine en accès libre, une machine à laver, 2 dortoirs et 2 chambres « privées » dont une avec une petite mezzanine, disponible pour nous. Nous sommes à un petit ¼ d’heure de bus de l’ambassade d’Iran, tout est parfait et heureusement, puisque nous sommes qu’au début d’une grande épopée pour avoir ces fameux visas Iraniens.
En effet, le lendemain, vendredi 25 août, nous voilà dans le bus de bon heure pour être à l’ambassade juste après l’ouverture. Après une petite demi-heure d’attente, tout nous semble bien partit, il y a un petit problème d’enregistrement dans la demande préalable à faire sur internet pour le dossier de Pyves, mais à priori cela ne pose pas de problème particulier.
La personne qui s’occupe des visas s’appelle Myrtille, c’est un prénom masculin Iranien à écrire en arabe. Myrtille -donc- nous explique que Nino est un prénom féminin géorgien très courant. Ces similitudes nous font sourires et nous repartons persuadés que nos visas seront prêts pour le mardi suivant, date à laquelle « Myrtille » nous a demandé de revenir.
Ce fameux mardi 29 août, nous voilà de retour à l’ambassade. Mais ce ne sera pas tu tout la même ambiance. Le bureau d’accueil est bondé de monde et nous comprenons qu’il va falloir attendre … longtemps ! Nous attendons dans cette première salle d’accueil, où nous sommes tous serrés à attendre que l’on puisse passer en salle d’attente !! Ensuite, nous attendrons encore longtemps (une panne internet venant encore ralentir ce processus). Les enfants auront du mal à rester patient et pour cause, c’est plus de 2H que nous attendrons pour simplement recevoir un formulaire à remplir et à rapporter le lendemain avec le paiement… dur dur !
De retour le mercredi 30, avec ce formulaire, les copies de quelques documents ainsi que le paiement, tout est un peu plus rapide. Mais il faudra revenir pour récupérer les visas. Le prochain jour d’ouverture est le lundi 4 septembre ! L’ambassade est fermé vendredi pour les congés de l’Aïd !! Et nous voilà de nouveau bloquer à Tbilissi pour 5 jours, à attendre, alors que nous souhaitions justement passer en Azerbaïdjan pour cette fameuse fête musulmane.
Au final, nous passerons 12 jours à ATTENDRE nos visas Iraniens, ce qui nous a laissé beaucoup de temps pour faire nos vrais touristes !
Tout d’abord, nous en avons profité pour passer une dizaine de nuits, dans la même chambre, avec nos petites habitudes dans l’auberge, comme avec les commerçants du quartier. Nous avons tout à proximité, un boulanger qui nous fait un super pain traditionnel dans son four en brique, primeur, épicier, … De quoi apprécier le confort de cette petite vie de sédentaire que nous avions presque oublié. Entrer dans un magasin en sachant à l’avance ce que l’on va pouvoir y trouver ! Et voir même, profiter de cette grande ville pour retrouver quelques enseignes connus (OKAÏDI, CARREFOUR,…). Vous ne pouvez pas imaginer le bonheur de retrouver quelques produits français : nous voilà en extase devant un cassoulet en boîte reflet de France, des compotes et de la semoule !!!
Pendant notre séjour, nous aurons aussi l’occasion de faire quelques rencontres intéressantes. Le fait de partager quelques espaces communs (salon, cuisine) invite facilement à discuter. L’occasion de rencontrer des voyageurs de toutes nationalités venus à Tbilissi pour visiter ou pour travailler. De chouettes moments d’échanges pendant que les enfants dorment paisiblement dans leur lit !
La rencontre la plus importante pour nous est Rebecca, la personne qui tient l’hôstel. Elle vient du Nigéria et travaille tous les jours avec son fils David qui a tout juste 10 mois. Nos enfants sont très vite attirés l’un vers l’autre pour jouer ensemble, faut dire qu’il est vraiment trop mignon ce bébé, et c’est la première fois que Nino a un vrai copain de jeu. Les mimétismes de l’un et l’autre sont absolument craquants. Ils auront le temps de créer un peu de complicité et ces moments ont vraiment été formidables.
Anecdote incroyable, nous découvrons sur le mur de l’hostel au bout de trois ou quatre jours un mot écrit par Adèle et Joel (la sœur de Marine et son conjoint) venu passé leur vacances en Géorgie deux ans auparavant. Ayant rencontré le propriétaire de l’hostel en montagne, ils furent inviter à visiter la nouvelle ghesthouse par ce dernier si ils passaient par la capitale. Passant à Tbilissi, ils avaient chercher le « Loft Hostel » pour revoir leur « ami ». Ne le trouvant pas, ils lui avait laissé un mot le remerciant de son invitation antérieure… Ce fameux mot signé Adèle et Joel que nous découvrant deux ans après toujours scotché au mur ambiance livre d’or ! Dingue !!!
Nous rencontrons aussi Deniz, qui est Turc et manager de cet « Hostel ». En demandant où nous pourrions louer une voiture, il nous propose de louer la sienne. Le prix est très intéressant, nous récupérons et redéposons la voiture devant l’hôtel et nous pouvons même laissé quelques sacs dans un coin du salon pendant notre absence. L’occasion de s’évader un peu de la ville direction les monts du Caucase. Nous sommes partis 3 jours à Stepansminda (aussi appelé Kazbegi) juste à côté de la frontière Russe. C’est au pied du mont Kazbek, qui culmine à 5033m, ce qui correspond au 4 ème sommet du Caucase. Tout au long de la route les paysages sont magnifiques, nous croisons parapentistes, station de ski, quelques petites cascades touristiques… Tout pour nous rappeler quelques bons souvenirs montagnards. En revanche, nous ne regrettons absolument pas de ne pas passer cette étape en vélo, puisque les dénivelés sont très sévères dans le secteur !
Nous ne sommes pas très attirés pour aller randonner au pied du Mont Kazbek, là où de nombreux car déposent des groupes entiers pour aller visiter la montagne en 4X4. Nous préférons une petite randonnée, un peu plus loin dans la vallée, qui nous amène au pied d’un magnifique cascade, et il y a déjà bien assez de touristes (et de 4X4) pour nous.
Lors de nos quelques jours à Stepansminda, nous recroisons Caroline et Tomas (toutrouleblog), qui eux aussi visitent la Géorgie en attendant leurs visas Iraniens.
Avant de rendre notre voiture, nous allons faire un petit bivouac juste à côté de la ville, au pied d’un lac qu’ils appellent la mer de Tbilissi. Un paysage formidable au pied de la ville, qui reste finalement peu fréquenté !
Bien évidemment, nous avons aussi profité des ces journées de pause pour visiter la ville, de Tblissi, ses 2 téléphériques et son funiculaire, accédant aux hauteurs avec de superbes vues sur la ville. L’occasion de découvrir quelques sites remarquables (lacs, statues, forteresses, parcs, cascades, …). Et pour couronner nos expériences nostalgiques de notre vie Allevardine, après les téléphériques, les montagnes et les stations de ski, nous passerons une petite heure de bains sulfureux. Ils sont en pleine ville, et sont alimentés par une source naturelle très chaude. C’est un peu particulier d’aller se mettre dans l’eau bouillante alors qu’il fait déjà très chaud en extérieur mais c’est très agréable. Ici, la plupart des bains sont en salle privative et sont ouvert en 24/24, dingue.
Juste avant de partir, nous en profitons pour mettre un petit coup de neuf à nos vélos qui redeviennent tout beaux pour la suite du voyage. L’occasion de constater que nous avons globalement peu d’usure de nos montures.
Lola, elle, profite du salon de coiffure de la voisine pour se faire couper les cheveux (fini ses grandes tresses interminables tellement longues à faire et tellement douloureuse à démêler), et Nino découvre les joies de l’escalade.
Nous nous retrouvons une nouvelle fois avec Tomas et Caroline (toutrouleblog), mais ce coup-ci de façon tout à fait organisée pour passer la journée au parc du Mont Mtatsminda. Nous pensions découvrir un parc boisé avec jeux pour enfants et tables de pique nique (ha, nos chers à priori), nous découvrons un parc d’attraction et mettons un temps fou à trouver un petit toboggan pour la pause déjeuner.
Arrivés au lundi 4 septembre, nous n’avons jamais eu autant envie de reprendre nos vélos. Il était convenu que P-Yves puissent récupérer seul l’ensemble des passeports avec les visas. Ce qui permet à Marine et les enfants de finir les préparatifs. Nous décollons de l’hostel en fin de matinée, Visa en poche !
Nous quittons Rebecca et David en leur donnant RDV en France l’année prochaine, ils partent s’installer à Paris : pour sur, les deux garçons pourront se recroiser à notre retour !
Nous quittons cette jolie et grande ville sans trop de problème. Seul Nino à du mal à se réadapter à la chariote, mais la pause pique nique près des rails remet tout le monde d’aplombs. Nous reprenons notre rythme, dernières courses, dernier bivouac…
Nous quittons ce pays orthodoxe qui nous a rebaigné dans une ambiance européenne très similaire à la Bulgarie, prêt à repasser en pays musulmans, et à découvrir toutes les merveilles du moyen-orient !!! Azerbaïdjan nous voilà !
(Nous avons beaucoup beaucoup de retard sur le blog, faute de temps, et de bonnes connections… nous nous excusons pour nos récits tardifs….)
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