Serbie, warmshower et compagnie

05 juin 2017

Alors que nous quittons la Bosnie en pensant payer une amende (rappelez vous, notre passeport ne fut pas tamponné à l’entrée, nous n’avions donc pas d’autorisation officielle d’être sur ce territoire), nous sommes finalement félicités par le douanier, qui nous prend même en photo.

Nous arrivons dans un nouveau pays, côté langue, pas de changement à l’oral, c’est déjà ça. Pour l’écrit c’est autre chose, puisque tout est écrit en alphabet cyrillique.

Pour la monnaie, nous passons au dynar (monnaie anciennement utilisée dans toute la Yougoslavie) et là, ça change beaucoup puisque 1 € correspond à environ 120 dynars, et qu’on utilise des billets jusqu’à 10 dynars (soit 0,08€)

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Après avoir passé quelques jours à Obrenovac, où nous étions devenus des stars !!

Nous  quittons nos amis Zwanco et Radmilla, en prenant une petite route pour rejoindre Belgrade en longeant La Sava (rivière qui se jette dans le Danube à Belgrade que nous suivions régulièrement depuis la Bosnie). Nous nous faisons courser par des chiens sauvages, et n’avons jamais roulé aussi vite. La peur de se faire croquer les mollets, ça motive à appuyer sur les pédales !

Nous traversons Belgrade non sans mal, c’est que ça grimpe quand il s’agit de quitter le Danube. Nous découvrons ainsi une autre facette de cette ville que nous avons bien apprécié. Nous sommes accueilli chez un nouveau warmshower, pour un soir seulement, dans le village de Lestane.

Oliveira et Ivan sont de grands voyageurs et on déjà visité un paquet de Pays à vélo avec leur fils David, ils nous indiquent des routes et de futurs trajets à découvrir. Le lendemain, Ivan nous accompagne et nous aide à gravir deux collines avant de nous offrir un repas sur une péniche sur le Danube.

Puisque La France vient tout juste d’élire un nouveau Président, Ivan nous incite à discuter politique et souhaite échanger sur notre vision de la démocratie, nos avis sur l’ouverture des frontières, l’Europe, les réfugiés et bien d’autres sujets. Malgré des côtes à nous couper le souffle, notre Anglais catastrophique et des avis opposés sur la plupart des sujets évoqués, nous gardons en mémoire une discussion très intense. Rien de plus enrichissant que d’argumenter pour défendre son point de vue et ouvrir son esprit à d’autres façons de penser. Nous n’avons pas le même passé tant politique que social, et nous n’avons pas non plus les mêmes espérances.

Ivan et sa famille auront été extrêmement accueillant, et nous repartons les mains chargées de cerises excellentes, et l’esprit rempli de très bons conseils cyclotouristique !

Petite anecdote, lorsque nous déjeunions au restaurant sur l’eau, un sac plastique s’envola dans le Danube, mon air affolé surprit Ivan. « Ce n’est rien, tu le retrouveras dans la Mer noire » nous dit-il en blaguant. Lola et Myrtille étaient elles aussi tout à fait perturbées : « Maman, c’est de la pollution, c’est pas bien, t’as pas le droit ! »… Nos filles se mélangent encore un peu les pinceaux sur qu’est ce qui est organique et bio-dégradable, et ce qui ne l’est pas, mais nous sommes agréablement surprit de cette « sensibilité », très étrange pour la Serbie.

En effet, en poursuivant notre route sur des petits chemins pour rejoindre un spot de bivouac indiqué par Ivan, nous nous faisons « accueillir » par des chiens errant (encore), et les poubelles à ciel ouvert (toujours). Nous devons même passer à quelques mètres de certaines poubelles enflammées. Nous n’avons pas vraiment le choix, des chiens nous coursent, le chemin mesure 5 m de large, les poubelles prennent 2 m et sont en feu. Il fait très chaud, ça sent mauvais et c’est très impressionnant, mais nous passons sans problème. Quelques centaines de mètres plus loin, nous découvrons avec plaisir le joli petit lac accompagné de son berger et ses brebis. Il fait encore très chaud et c’est avec plaisir que chacun de nous se rafraîchi grâce à une petite toilette de chat très vivifiante.

Ici encore, le sol est rempli de canettes et bouteilles plastiques laissées à l’abandon. Mais nous en faisons vite abstraction pour profiter de ce petit coin de nature bien agréable, malgré quelques moustiques menaçant à la tombée de la nuit.

Le lendemain, nous n’avions rien emmené avec nous pour le repas du midi. Nous avons donc testé les fameux barbecues serbes. En effet, c’est ce que propose la plupart des petits restos sur la route. Pour nous, la portions de viande était bien inférieur à leurs habitudes, ici ils comptent 400 à 500 g par personne !! Ce petit resto nous offrent des spécialités serbes enroulés dans des feuilles de choux, des parts de desserts, un abris pendant le début des averses, le wifi, jouent avec les enfants… Au final, nous aurons fait notre repas pour 700 Dynars l’ensemble (soit 6 euros), boissons comprises.

Nous repartons sous une pluie battante, pour suivre une petite route non goudronnée. Nous sommes totalement trempée et Marine (en faisant l’imbécile profitant d’être seule sur son tandem) glisse dans une flaque de boue. Petite pause en fin d’après-midi et encore des cadeaux !!… Les filles reçoivent des jus, Nino une banane, ainsi le goûté fut très apprécié, en effet cela n’a pas la même saveur quand c’est un cadeau. Et c’est ainsi que Myrtille s’est mis à apprécier les bananes !!

Riche de toutes ces rencontres, nous arrivons, à notre tour chargé de cadeaux, pour nos hôtes Warmshower Dragan et Véra, avec nos Biscuits, Fruits, Bière. Comme les bouteilles en verre sont consignées, cela fait plusieurs jours que personnes veut nous vendre de bières sans avoir de bouteilles vides à donner en échange. Nous voilà donc contraint d’acheter le bière en grand format : 2 litres !! Mais, en sortant nos présents, nous apprenons que dans cette maison, l’alcool y est interdit… Nous sommes donc repartis le lendemain matin avec cette même bouteille de 2L, pleine !! Pour nous qui souhaitons circuler avec des sacoches allégées, c’est raté.

Nous découvrons un accueil toujours aussi dingue ! Dragan et Véra vivent en plein nature et leur profil nous a tout de suite séduit. Lors de nos échanges, ils nous avaient prévenu que nous devions planter la tente, et que leur pelouse nous attendait… Ils ont une grande maison, mais accueillent des volontaires WorkAway, les chambres supplémentaires étaient donc déjà occupées. C’est tout aussi pratique pour nous. Nous avons tout le confort d’une maison, mais gardons notre « cocon » à l’extérieur dans notre tente. Nino passe encore de longs moments à pleurer la nuit, et nous sommes plus « confortable » pour le bercer sans crainte de réveiller nos hôtes.

Lorsque Vera nous aperçoit, elle est très surprise, Dragan ne lui avait pas passé l’information qu’on arrivait et il pensait que nous n’étions que 4. Malgré cela, Véra nous a offert un repas à base de beignet, œufs, salade et tout autre mets tout à fait succulent.

Nous rencontrons aussi Christie et Marc, les deux jeunes volontaires du Ranch. Marc est australien et a un accent à couper toute compréhension possible entre nous et la langue Anglaise. Christie est Chinoise et parle parfaitement Anglais. Elle se fait un malin plaisir à se moquer de Marc et de son accent. Ils utilisent le réseau Workaway pour voyager et sont ainsi hébergés gratuitement en échange de travaux bénévoles.

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Nous découvrons avec envie une table dressée remplie de mets excellents à partager, et comprenons que nous devons attendre Dragan pour commencer le repas… Il arrive, après avoir soigner ses ruches et arrosé son potager, et nous propose de dire la prière… Nous sommes un peu surpris, mais nous respectons cette prière bienveillante, avant d’attaquer le repas. Lola et Myrtille nous regardent avec des yeux hallucinés « Mais qu’est ce qu’ils sont en train de faire ». Vera et Dragon sont orthodoxes pratiquants, et la douceur de leur croyance nous permet de discuter instantanément avec les filles, de manière complètement libre afin de leur expliquer et d’échanger autour de la religion.

Nous ne passons qu’une soirée et une matinée chez eux, mais nous avons l’impression de les connaître depuis toujours, ce sont des personnes très bienveillantes.

Nous aurons la chance de déguster leur Miel, merveilleux, dévorer les cerises directement dans l’arbre, déguster des mets délicieux, boire une tisane tout en grignotant des sucreries de fin de journée… Le tout à l’abri de la pluie et avec le confort d’une maison (il y a même une chaise haute pour Nino, et des couches à disposition!)

Véra apprend l’anglais grâce aux volontaires et aux warmshower et tient un carnet de souvenirs de toutes ses rencontres, Dragon parle encore bien le français (enseigné à l’école), et parfaitement anglais.

Nous repartons les sacoches remplies de crèpes, cerises, miel, jus de raisin, propolis en spray pour nos futurs bobos, et nos têtes pleines d’idée pour notre futur pied à terre. Les filles réclament des ruches depuis le début du voyage, alors voilà de quoi continuer à réfléchir à notre retour.

En repartant, nous faisons un petit détour pour jeter un œil à Silver Lake, sorte de lac généré par un bras détourné du Danube, puis continuons la route et longeons ENFIN le Danube. Quelles joie de se retrouver côte à côte, sans observer le GPS juste en se laissant guider par une jolie piste cyclable le long de ce grand Fleuve… Bon, ça ne dure que quelques kilomètres, puisqu’ici les aménagements ne sont que très partiellement réalisé, mais c’est une vraie bouffée d’air frais. Nous trouvons facilement un endroit où planter la tente, auprès d’une base de loisirs, à Golubac. Le lendemain, une régate y est organisée. Au fur et à mesure de la soirée, nous voyons tous les jeunes des clubs arriver, planter leur tente, préparer leur bateau, gérer leur vie quotidienne, le tout sous l’œil attentif de leur parents… Petite séquence nostalgique pour Piv qui passait ses week-end en compèt’ de kayak, étant plus jeune.

Nous reprenons la route direction la forteresse de Golubac, et les portes de fer, de belles gorges longeant le Danube, sur les hauteurs. Cela fait partie du parc national de « Djerdap » et c’est réputé comme étant un des plus chouette endroit du Danube, et il est vrai qu’on se régale.

Rive gauche, nous apercevons la Roumanie et ses multiples éolienne cela correspond aux Carpates, nous pédalons rive droite dans les Balkans en Serbie. Nous évitons de sacrés côtes grâce à de multiples tunnels (une vingtaine) et c’est à chaque fois une petite montée d’adrénaline pour nous. Nous allumons toutes les lumières et mettons les gilets jaunes, mais les tunnels ne sont pas éclairés. Autant, les quelques voitures qui nous doublent nous voient, et de loin, autant nous, nous ne voyons rien ! Nuit noire et flaque d’eau dans chaque tunnel qui mesure entre 150m et 500m…

Cependant, nous qui devions passer par la Roumanie, avions choisi de rester Sud du Danube parce que justement, Dragan, nous expliquait que les routes Roumaines ne contournaient pas les montagnes, n’avaient pas de tunnels mais allaient tout droit dans les montagnes qui ne cessent de monter et de descendre.

Arrivée à Donji Milanovac, nous quittons le Danube pour remonter une vallée sympathique et rejoindre un autre warmshower. Après une journée forte en dénivelée, nous n’avons pas grand chose à manger et décidons de pousser encore un peu notre journée de vélo pour tenter de rejoindre un village.

10 km plus loin, après une jolie descente, nous trouvons un village. Première boutique fermée, deuxième avec le minimum, ça fera l’affaire. Le bar d’en face accepte de nous remplir nos gourdes, nous pouvons partir à la recherche d’un bivouac dans la pampa. Nous essayons de prendre des informations auprès des villageois, peu de réponse, peu de regard, puis un signe de la main : suivez moi … Nous enfourchons nos vélos, suivant un homme, à vélo également, nous ne savons pas où nous allons, mais nous y allons. Quelques km plus tard, nous découvrons avec émerveillement un espace de bivouac PARFAIT ! Au pied d’une falaise, des tonneaux aménagés en petite chambrette, style de roulotte, une source, des jolies fleurs, une pelouse impeccable, table et chaise à disposition, nous sommes dans un petit coin de paradis. Sans échanger de parole, nous remercions notre Homme de la soirée, et profitons d’un diner entre nous, encore un fois à nous projeter et s’inspirer pour un futur pied à terre…

 

Bon, le paradis ça se mérite il paraît, alors le lendemain, nos mollets nous rappellent que la montagne, c’est beau mais ça fait mal !!! Nous ouvrons grand nos yeux pour oublier nos mollets, et arrivons après quelques difficultés de GPS chez Viktor et Serena.

L’endroit nous séduit immédiatement. Énorme verger de plus de 6000 arbres, grande construction en bois en guise de restaurant/maison, superbe terrasse, et une vue magnifique. Nous sommes extrêmement ravis d’être ici. Viktor est Suisse/Serbe/Russe, il parle français couramment et est super content de rencontrer, grâce au réseau warmshower, des Français, Allemands, Belges, Suisses… Nous rencontrons ses enfants Lena et Nestor, charmants et sa femme adorable. Les âges des enfants sont sensiblement identiques, les filles sont ravies, trampolines, vélo, draisienne…. Bref, alors que nous pensions rester une nuit, peut être deux, après un premier contact, c’est décidé, nous restons pour la vie …

Viktor nous prépare un super bon repas (faut dire qu’il est cuistot de formation), on est gâté. Le lendemain s’improvise au dernier moment une sortie piscine à 1h de train dans les montagnes. Nous ne pouvons pas tous y aller en voiture (9 dans une berline, ça passe pas), et seuls les Serbes peuvent conduire les voitures Serbes. Une fois sur place, nous pataugeons dans une eau de source chaude super agréable. Nino découvre les joies de la piscine, c’est une très bonne journée.

Le soir même, nous comprenons que nos hôtes sont préoccupés, les abricots tombent déjà des arbres, mais ils ne les attendaient pas si tôt. Tout prendra alors une autre tournure. Tous deux vont être très occupés pour les prochains jours, semaines, les abricots n’attendent pas. Pierre-Yves aide à la cueillette pendant que je profite du confort d’une grande cuisine tout équipée pour préparer les repas. Les enfants jouent bien ensemble, nous resterons quelques jours, à profiter de ce chouette lieu, où il fait bon vivre, et où l’on mange des fruits délicieux.

Viktor et Serena sont vraiment adorable et on repère qu’ils sont très embêtés de ne pouvoir plus profiter de notre présence. Nous on se croirait en saison, où tous s’enchaîne, plus aucune notion de l’heure, du jour.

Nous avons tout de même eu le temps de discuter des meilleurs options pour l’itinéraire à suivre. Alors que nous étions à 5 km de la Bulgarie, prêt à rejoindre le Danube, nous décidons de changer de cap, encore une fois. C’est partie plein Sud, pour arriver en Bulgarie un peu plus loin, vers Sofia, mais surtout : direction La Grèce !!! Après plusieurs conseils dans ce sens, nous ne pouvons ignorer ce pays qui nous tend les bras…

Il ne nous reste que quelques étapes pour passer la frontière, direction la Bulgarie, avec quelques quelques montagnes à franchir… Alors que nous cherchions un endroit où poser la tente, on nous indique un superbe lieu pour bivouaquer. Notre ami du jour nous invite à le suivre, il nous montre le chemin en voiture. 5Km plus loin, un spot superbe pour passer la nuit, quelques voisins pêcheurs, mais surtout une jolie rivière au pied de notre tente. L’homme nous offre plein de chose à grignoter, à boire, manger pour nous et les enfants, et nous souhaite un bon voyage. Nos voisins pêcheurs nous proposent de la viande cuite au barbecue !! Même au milieu de la nature, tout le monde est super accueillant avec nous.

Comme il fait très très chaud, nous décidons de partir tôt le lendemain matin, de manière à rouler avant les grosses chaleurs. Bon, on n’est pas rodé, et on met beaucoup trop de temps à tout préparer, mais avec trois loustics dans les pattes, c’est pas toujours très efficace…

Au réveil, nous remarquons une tique dans le coin de l’oeil intérieur droit de Nino !

P1030033Ce sera l’aventure du jour : explication de l’incident lors de notre pause pique nique, on nous amène en voiture 200m plus loin pour voir le médecin, refus d’essayer de l’enlever, trop près de l’œil, et trop petit bébé, elle nous envoie à l’hôpital, 35 km plus loin, à Pirot, (ville proche de la frontière bulgare). A 15h nous enfourchons donc nos vélos pour 35 long km supplémentaires. Un militaire subjugué par notre projet nous donne la technique du papier toilette, nous essaierons sans succès. Arrivé non sans mal à l’hôpital pédiatrique : refus de s’en charger et nous envoie à l’hôpital. On reprend nos vélos, il est 20h, on commence à tourner en rond… et dur dur de se faire comprendre. Finalement, après plusieurs essais infructueux (aiguille, pince à épiler …), nous nous en allons, Nino, sa maman, et sa tique ! Les infirmières me demandent de revenir lorsqu’il dormira… Quitte à l’endormir, autant essayer tout seul de se débarrasser de cet intrus, nous connaissons les risques, et Nino ne se laissera pas faire à l’hôpital. A nous de jouer !

Nous nous installons dans un hôtel à 22h, et, après de longs essais, Pierre-Yves réussi, non sans mal, à cramer cette foutue tique à 2H du matin ! Quelle histoire …

Le lendemain, épuisés, nous prenons la route direction la Bulgarie. Comme la plupart des routes frontalière, nous sommes obligés de rejoindre une route beaucoup fréquentée et pour rien arranger la météo, très chaude la veille, passe à de fortes averses avec beaucoup de vent. Après une grosse frayeur où toute une file de voiture pile juste derrière Marine, nous trouvons quelques dernières petites routes, et le soleil revient pour passer la frontière.

Puisque nous changeons de monnaie en Bulgarie, nous confions aux filles nos dernier dynars, qu’elles sont toutes fières de dépenser dans un petit magasin.

A la frontière, nous trouvons une longue file d’attente et nous comprenons que nous sommes sur la route des vacances de nombreuses familles turques qui vivent en Europe. C’est notamment le cas d’une famille Germano-turque qui nous offrent une tablette de chocolat, fraîchement sortit de la glacière ce qui radoucit l’attente. Nous rencontrons des douaniers toujours aussi étonnés de voir une famille à vélo faire un tel périple.

Et c’est parti pour la Bulgarie !!!

(on a beaucoup beaucoup de retard au niveau des articles, mais, ils finissent toujours par arriver, avec de plus en plus de faute je crois, on ne sait plus écrire !)

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